Accéder au contenu principal

Entracte…

Ça y est, l'heure du départ a sonné. Il nous faut replier et ranger nos installations afin de reprendre la route, direction l'Indre, cette fois. Là nous attend notre prochaine étape, à l'écohameau de ste Gemme. Mais avant d'entreprendre ce voyage dans l'espace, nous ne pouvions quitter la Vendée sans faire une escale au Puy du fou, pour un autre voyage… dans le temps, celui là.

Comment décrire ce parc. Tout nous a plu. Le cadre autant que les spectacles. Du végétal, du minéral, de l'eau, beaucoup d'eau, même dans les spectacles. Notre petit geste quotidien pour la préserver nous est apparu bien dérisoire en ce lieu. Mais là n'est pas l'ambition, ici on est dans la démesure, dans le grandiose, pour le plus grand plaisir des spectateurs. C'est pourquoi, en grands amateurs de spectacles que nous sommes, on ne s'est pas privés.

À la vue du programme, pas gagné de pouvoir tout caser en une journée. Alors, on a opté pour 2 jours de folies. Et de la folie, il en faut pour vouloir relever ce vain défi d'en faire un max le 1er jour. C'était sans compter notre très bonne préparation (une fois n'est pas coutume) et notre très grande soif de découvrir. Et de l'eau, il nous en a fallu pour nous désaltérer tellement il a fait chaud et tellement on a couru entre chaque spectacle. Après 14h dans le parc, on a checker la quasi totalité des propositions. À la fin de la journée, notre peau bien brûlée par le soleil, et nos guibolles bien endolories par la course, nos smartphones (et oui, on les a conservés pour garder un pied dans la modernité) nous indiquaient que notre objectif santé de 10 000 pas par jour était atteint… Yes ! Faut dire que l'on en a parcouru du chemin, entre les jeux du cirque et les tranchées de Verdun. Bref, après une 1ère journée de marathon à travers l'histoire, nous y sommes retournés une 2nde fois pour prendre le temps, flâner dans les villages reconstitués de différentes époques (avec une préférence pour… devinez ?! la réponse plus bas), prendre une pause photo, déguster la spécialité locale et d'époque… une glace….. hum hum, à vérifier. 

La seconde journée a eu une toute autre saveur. Nous sommes retournés voir nos favoris de la veille. Envie de frémir une nouvelle fois au passage des "vautours détrousseurs de pèlerins", raz au dessus de nos têtes. Envie de vibrer et de faire le plein de sensations grâce aux décors fastueux et colorés, aux combats rythmés de capes et d'épées, aux balais bien orchestrés des danseuses de flamenco et des mousquetaires du roi. Enfin, envie de voyager avec… avec… et là comme nous n'étions pas tous d'accord, nous avons rajoutés 2 spectacles à notre programme du jour. Les plus jeunes, amateurs de cascades équestres et de combats de chevaliers, ont voté pour un voyage en pleine guerre de 100ans pour retrouver les débuts de l'épopée de Jeanne d'arc. Les plus grands, adeptes de théâtre et de beaux tableaux, ont voulu replonger dans la création époustouflante d'ingéniosité et de richesse retraçant le destin d'un officier de la marine française, héros de la guerre d'Amérique.

Bilan des courses, on est super contents de cette entracte sur notre parcours vers la sobriété. Et si c'était à refaire, ben, c'est sans appel, on referait !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

On est SDF…

Nous étions en grand questionnement lors du confinement : comment gérer notre déménagement alors que les déplacements étaient interdits ? J'ai appelé la gendarmerie pour faire états des solutions que nous pouvions envisager : "- C'est simple vous mentionnez sur la fiche "pour raison familiale" sans omettre  de mentionner votre nouvelle adresse. - euh... nous n'avons pas de nouvelle adresse. - ah vous êtes  SDF… enfin je veux dire, dans le sens littéral du terme…" J'ai réalisé là, que nous étions SDF, et tout le sens que portaient ces 3 lettres dans notre société. Je n'avais jamais envisagé le devenir, et si je l'avais imaginé, j'aurais facilement pu activer une peur paralysante.  Mais voilà, c'est fait, ni vus, ni connus, nous voilà SDF… mais pas SRF (sans ressources financières), et là est toute la différence ! Nous dormons à l'abri, nous nous nourrissons à notre faim, avons même de quoi écrire ces futilités sur faceb...

Le clown s'invite à l'Aerium...

Encore un peu groggy suite à une inhalation profonde de vapeurs de clown, nous voici en mesure de partager ces moments de légèreté, de folie, d’intensité, vécus ce week-end à l'Aerium. Nous avons invité nos clowns à prendre place auprès de nous, pour quelques instants ou pour longtemps. Un travail à 11, à la découverte de ce personnage authentique, rêveur, joueur tel l’enfant qui sommeille encore en nous. Lui faire de la place, le laisser faire, le laisser ne rien faire, laisser cette part de nous vivre et s'exprimer, nous nourrir de sa beauté. Nous avons rigolé, nous avons pleuré, nous avons frissonné, nous avons aimé. La vie pleine et nourrissante s'est ouverte à nouveau, que c'était beau ! De quoi renforcer nos liens tout en les allégeant de leurs jugements. Plus qu'un simple divertissement, nous avons collectivement pris conscience que ce travail sur nos clowns pouvait devenir un vrai outil (un de plus !) au service de notre co...

Patience, patience… 🌱🖋🎬

Autour de nous, les arbres bourgeonnent, les fleurs commencent à libérer leur parfum. Place au printemps, au renouveau. Est-ce cela qui nous inspire chacun, tour à tour, au jeûne alimentaire ? S'offrir un temps de repos, faire le vide, de la place, se préparer doucement à accueillir de nouveau, du neuf, du frais, pour mieux digérer et bénéficier des bienfaits d'une alimentation en conscience... Nos écrits aussi sont en jeûne. Le voyage, la rencontre nous ont inspirés, 9 mois durant, à écrire régulièrement. Le mouvement, le changement de mode de vie, au-delà de l'établi, nous ont permis de côtoyer notre "extra ordinaire". Il nous a semblé tellement nouveau et vivant, que nous souhaitions le partager, en faire profiter celles et ceux que l'on aime. Mais pour certains, habitués à voyager, n'était ce peut-être que de simples banalités. Depuis novembre dernier, nous n'avons plus bougé. Cet arrêt prématuré s'est imposé à nous. Le ...