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Affichage des articles du août, 2020

Autonomie en caravane…

J'avais envie d'évoquer ce sujet, car c'est tout de même une considération quotidienne, clé du voyage nomade. Et oui, fini pour nous la liaison aux réseaux d'eau, d'électricité, d'assainissement, de téléphonie, d'internet. On est plus du tout reliés, mais on vit quand même… Alors bien évidemment on n'est pas les premiers à expérimenter cela, les camping-caristes notamment, ont tout prévu depuis longtemps. Notre petit défi à nous, c'est d'essayer de s'adapter aux contraintes écologiques et d'équipement, souvent rudimentaires, des lieux qui nous reçoivent.  Attention âmes sensibles s'abstenir, on va parler pipi, caca… Et oui, en voyage, on reprend conscience de ce que l'on consomme et de ce que l'on produit et ça, c'est déjà un bon début pour agir en faveur de notre environnement … On constate ensuite que le confort acquis grâce à la connexion de nos habitats aux différents réseaux, c'est l'équivalent du

Pause familiale

Pour les grands-parents, ne pas voir leur petits-enfants pendant plusieurs mois, c'est éprouvant. Pour les enfants, ne pas voir leur unique cousine pendant longtemps, c'est pas marrant. Et pour nous, adultes, parents, retrouver parfois des repères stables, c'est reposant. C'est donc naturellement que nous nous sommes défini un lieu de rassemblement sur notre itinéraire, en camping, au bord de l'immense lac de Pareloup, en Aveyron. Côté rencontres, du coup, c'est la pause. Un temps pour retrouver les habitudes culinaires de grand-mère, se faire gâter, choyer. Prendre le temps des déjeuners et goûters au pain frais. Aller arpenter en vtt les sentiers escarpés, suivi de nouveau de près, par grand-père en vélo électrique assisté. Ressortir le diapason rouge pour gratter et chanter et terminer la journée par des jeux de cartes et de dés. Plonger dans l'eau douce, se descendre une mousse. Renouer avec la société standardisée, ses toilettes mouillées, s

Un temps pour tout…

Alterner entre les différentes envies, afin de trouver l'équilibre et de durer…  Pendant ce périple, nous essayons de veiller à varier les plaisirs. En tant qu'adultes, nous sommes partis pour visiter et échanger sur les ''éco-hameaux, villages, collectifs'' et nous nourrir de rencontres. S'il y a en plus des moments tranquilles et des spectacles entre 2 visites, on est comblés. Les enfants, eux, nous suivent avec grand plaisir, et manifestent le souhait de revoir les copains, cousine, de pouvoir jouer avec d'autres enfants, se baigner, etc.  En recherche de cette alternance, le hasard nous a mené dans un lieu ''hors du temps'' chez Jennifer et Paul. Nouvelle halte en Haute Vienne, à la campagne. Pas de villes alentours à moins de 30 mins de voiture. Pas de réseau pour une semaine encore… on y prend goût...  Ici c'est un lieu de vie collective mais entre individus de différentes espèces : des hommes et des animaux. Un coq,

Quand les nomades se croisent…

Il y a 2 ans, c'était l'anniversaire de l'une d'entre nous, 40 ans déjà. Un cap pour lequel il fallu l'entourer chaleureusement, une petite semaine durant. Un séjour en collectif très apprécié par plusieurs d'entre nous. Tant et si bien que l'on s'est pris à rêver de pouvoir le vivre au quotidien et c'est comme ça que nous nous sommes donnés rendez-vous durant l'automne suivant, avec un couple d'amis, Vivi & Max, pour en parler sérieusement de vives voix. Quel serait la 1ère étape ?  Dans cette affaire là, l'argent encore, c'est le nerf de la guerre. Vendre nos habitats, rembourser nos crédits, être prêt à sauter sur l'opportunité du lieu idéal qui se présente... C'est ce que nous avons fait. Eux ont vendu 6 mois avant nous et sont partis en octobre dernier. L'occasion pour eux d'expérimenter l'instruction en famille, le ''woofing'', et de visiter quelques écolieux. Presque 10 mois d

Dessin floral…

On est passé dans un ėcolieu, celui de Saleix … ici on ne s'est pas lancés dans des discussions sur l'écologie ou le collectif, etc., ici, on est venus dessiner des fleurs ! Bien oui, pourquoi pas… c'est Aline, une illustratrice, botaniste, qui nous a reçus. Un tour au jardin pour découvrir plusieurs plantes sauvages, et d'autres moins; chacune à sa place au sein d'un joli mandala… s'en suit une invitation à cueuillir ''nos fleurs'', celles qui nous ont appelés ce jour là, en ce lieu. Pour nous, ce sera carotte sauvage, chardon marie et échinacée. Certaines discrètes et vivaces, d'autres rares et éclatantes.  De retour en salle, chacun se pose et se tait, observateur, admirateur… un espace temps pour détailler la minutie des motifs, du feuillage, des fleurs, des tiges. Les dégradés de couleurs, les douces odeurs. Laisser place au toucher : peau lisse ou pilosité ? S'aventurer à goûter… Sensualité. Automatiquement on commence à

De la sagesse des anciens…

Nouveau lieu, nouvelle histoire… nous voilà partis à la rencontre des fondateurs de l'écohameau du moulin de Busseix , en haute Vienne, but ultime de notre pause en nord Dordogne. Nous les avions vus et repérés dans un documentaire sur les écovillages proposé par Demos Kratos . Trois lieux, trois histoires, y étaient présentés et nous avons tout de suite été conquis par l'humilité du discours d'Alain et de Nicole. Leur histoire de fondateurs, c'est celle du rêve d'un couple de militants écolos et citadins parisiens désireux de mettre leurs idées et leurs paroles en actes avec sagesse. Pas de certitudes établies, de dogmes, de projets révolutionnaires. L'envie de faire soi-même de son mieux, au contact et sans jugement sur la société qui les environne.  Pour cela ils parcoureront une partie de la France à la recherche d'un lieu vaste mais abordable, qui par hasard (ou pas…) se trouvera être un des lieux d'enfance de Nicole. Et c'est ici à

Confiance, souplesse…

Ceux sont les deux mots qui nous restent gravés en tête après l'écoute des histoires  contées par nos hôtes de l'Eco-hameau Interval à St Pierre de Frugie, en Dordogne. Dix ans cette année que ce lieu a été  investi par ses premiers habitants; De quoi avoir un peu de recul sur le collectif et la construction écologique.  Tout à commencé en 2004 par la rencontre entre une éleveuse de chèvres angora et un architecte. L'éleveuse qui possède des terres en excès, propose à l'architecte d'y construire ses maisons écologiques de démonstration. Elles rencontreront très vite un vif intérêt, et peu de temps après un écocentre de formation voit le jour juste à coté. Le lieu reçoit de nombreux stagiaires, et des permanents pour assurer la logistique et l'entretien du lieu. Arrivant à la retraite, l'éleveuse décide de revendre ses terres. Les permanents de l'écocentre se porteront acquéreurs pour y établir leur lieu de vie. Ils imaginent alors le projet

La Creuse un nouvel Eldorado?

Lorsque l'on dit "écolieu" on entend écologie, et en effet, derrière chaque projet de ce type, se trouvent une réflexion et des actions pour réduire l'empreinte écologique de l'homme. Cependant, chacun sa définition, ses considérations, ses solutions. Tous ne prennent pas la même direction, notamment géographique. Certains privilégient leur terre natale ou de coeur, d'autres considèrent, pour mieux choisir, les alertes inquiétantes et croissantes sur les changements climatiques à venir. Ils cherchent un lieu riche en eau et en forêt, en nature préservée, en maraîchage raisonné, en terres abordables à cultiver. Certains s'y sont penchés, se sont lancés dans un classement effréné des départements français, selon des critères multiples et variés. La Creuse arrive dans les 3 premiers.  Nous y sommes passés, mais pas assez de temps pour valider ce classement. Pour trouver son lopin de terre à cultiver, sans doute, aucune difficulté : 21 habitants a

Au commencement il y avait…

Des enfants scolarisés… une instit en difficulté… des parents inquiets. Sans école alternative à proximité, notre projet d'instruction en famille (ief) est né. Depuis 3 ans nous expérimentons, les apprentissages libres ou guidés, les sorties entre amis non scolarisés… c'est chouette pour les enfants mais parfois épuisant pour les parents. Sans déplacement incessant se serait plus apaisant et moins polluant. Vous dites ? Un lieu où habiter en commun? Parents, enfants, voisins? Ça paraît pas zinzin… partons donc sur les pas, de qui le fait déjà. Visiter des écovillages et écohameaux, c'est bien, mais si en plus il y a des familles en IEF c'est mieux. Au final notre envie serait de créer ou intégrer un lieu, où plusieurs familles avec leurs enfants non-scolarisés vivent à proximité, pour partager repas, potager, festivités, dans un cadre champêtre et verdoyant. Rien que ça !  C'est donc naturellement que nous avons participé aux rencontres "non-sco&quo