Depuis maintenant une semaine, nous ne sommes plus raccordés au réseau électrique national. Nos lumières, pompes, ventilation, chargeurs de téléphones et de PCs, puisent leur énergie dans l'astre de feu. Je casse le mythe tout de suite : rien d'écologique là dedans. Une batterie lithium et des panneaux solaires dont l'énergie récoltée ne compensera jamais et de très loin, celle utilisée pour leur production.
Notre but n'était pas là. Il était de s'assurer un peu plus d'autonomie, pour demain pouvoir en cas de besoin s'arrêter en bord de chemin, disposer de nos téléphones pour publier, décemment se laver, et lire éclairés avant d'aller se coucher. Tout cela, sans surcharger outre mesure, ni caravane, ni voiture. Au total, à peine 8 kilos de plus pour ce petit confort et un allègement de près de 700 € de notre portefeuille !
Pour en arriver là, 4 étapes : dimensionnement, installation, tests et optimisations.
Pour le dimensionnement, il a fallu évaluer la consommation de chaque élément électrique sur une journée. Le passage à des ampoules à technologies "Leds" à permis de réduire d'un facteur 10 l'énergie consommée. Fort de ces données, la capacité de la batterie et du panneau solaire à acheter, ont pu être calculés.
Après livraison, travaux d'installation. Une fois les enfants couchés, tout décortiquer : notices d'installation, schéma d'implantation. 2 jours à câbler la batterie, plié en quatre dans des recoins étriqués, avant le premier essai. Et quel émerveillement de voir tout s'allumer. Ça mérite une pause pour observer, admirer le travail réalisé et s'imaginer en profiter en terrain escarpé.
Suivra le montage du panneau solaire, et le suivi sur smartphone s'il vous plaît, des premières productions. Malgré une météo peu clémente, nous avons atteint le 3ème jour la production maximale attendue de 170Watt. Youpi !!! Grâce à nos réservoirs d'eau, de gaz et la batterie, nous pouvons désormais passer 4 jours sans aucun accès aux réseaux. L'eau sera la première à nous faire défaut, suivie du gaz.
Prochaines étapes donc : filtrage d'eau de pluie ou de rivière, puis conception d'un poêle à bois compact pour se chauffer et cuisiner.Dernière étape à prévoir : manger ! Là, on est loin d'être autonomes. Peut-être un jardin sur le toit de la caravane… pour le moment on travaille à la cueillette et à la préparation de plantes sauvages, mais il y a encore du chemin avant de manger seuls à notre faim.
Bref, bientôt l'économie peut s'effondrer, nous on est préparés ! Ou presque… On est pas non plus pressés…
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