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Le clown s'invite à l'Aerium...

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Patience, patience… 🌱🖋🎬

Autour de nous, les arbres bourgeonnent, les fleurs commencent à libérer leur parfum. Place au printemps, au renouveau. Est-ce cela qui nous inspire chacun, tour à tour, au jeûne alimentaire ? S'offrir un temps de repos, faire le vide, de la place, se préparer doucement à accueillir de nouveau, du neuf, du frais, pour mieux digérer et bénéficier des bienfaits d'une alimentation en conscience... Nos écrits aussi sont en jeûne. Le voyage, la rencontre nous ont inspirés, 9 mois durant, à écrire régulièrement. Le mouvement, le changement de mode de vie, au-delà de l'établi, nous ont permis de côtoyer notre "extra ordinaire". Il nous a semblé tellement nouveau et vivant, que nous souhaitions le partager, en faire profiter celles et ceux que l'on aime. Mais pour certains, habitués à voyager, n'était ce peut-être que de simples banalités. Depuis novembre dernier, nous n'avons plus bougé. Cet arrêt prématuré s'est imposé à nous. Le

Libre d'aimer...

Ce matin nous nous sommes volontairement levés de bonne heure, avec grand bonheur…. A la demande insistante de nos enfants, nous souhaitions, une fois encore, dire au revoir à nos amis du Permacooltour.  Les voilà repartis pour arpenter de nouveau les routes à vélo, à l'assaut d'autres lieux inspirants où apporter leur contribution et nourrir le monde de leurs découvertes.  C’était un moment fort : des câlins, des sourires, de l'Amour, des larmes de peine et de joie. Mais ce qui m’a ému avant tout, c'est de voir cette dizaine d'enfants, ayant demandé expressément à être réveillés ce matin, ayant fait l'impasse sur leur petit-déjeuner frugal, pour être là.   Durant 3 mois, ils ont partagé le quotidien de ces généreux voyageurs. Ils ont partagés les trésors de leur récupération alimentaire, ont participé à la confection de multiples repas co, ont déployé leur énergie dans les grands jeux organisés, des chantiers participatifs, ont filmé et monté pendant une semai

Une nouvelle année commence...

 Il est temps de prendre de bonnes résolutions !  La première nous concernant, sera de suivre nos intuitions, et aujourd'hui, elles nous disent de faire une halte. Nous avons quelque chose à vivre ici à l'aerium. Nous ne savons pas encore quoi exactement, mais c'est un pressentiment.   Nous rêvions d'un lieu où partager des valeurs d'entraide et de bienveillance, où mutualiser nos compétences, nos moyens, notre énergie, proche d'une nature préservée, où nos enfants puissent jouer en semaine avec d'autres enfants non-sco, où créer des activités de soin... Tout cela existe ici.   Nous ne passerions pas moins de 10 ans à créer de notre côté un collectif de cette taille et de cette richesse, alors qu'il existe... Bref, on croit avoir trouver un environement stimulant dans lequel nous nous verions bien évoluer.   Combien de temps? Sait pas ! Pour quoi faire ?Des petites idées ! Pour quoi vivre? Envie de se laisser surprendre !   Lors de notre dernier retour e

Un collectif dans le collectif

  De retour à l'Aerium durant cette période de fêtes, l'écolieu à été déserté par une bonne partie de ces résidents et accueille deci delà des personnes venues profiter des gîtes. 😴 Un autre rythme, une autre ambiance. L'hiver est là. Chacun chez soi. Se ressourcer, se recentrer... Bientôt la nouvelle année et le plaisir de retrouver des têtes connues, celles des résidents vacanciers de retour et celles… du Permacooltour !  Nous avons découvert les membres de ce jeune collectif lors du dernier confinement à l'Aerium. De l'avis de tous, il ont apporté au lieu une belle énergie. Les repas partagés, c'etait eux. La récup alimentaire, c'etait eux. Les chocobons à profusion, c'etait encore eux. Les pardessus violets et rose fluo, c'etait flashiment eux. Mais eux, c'etait aussi des bons plans, une fraîcheur et une créativité inspirantes, de la curiosité pour chacun, de la bonne humeur pour tous, un sourire, un petit mot, une étreinte…  Alors eux,

40 jours, 40 ans, 40 amis à l’Aérium….

À l'heure où nous écrivons, nous sommes sur la route en direction de l'Isère. Alors que le confinement touche à sa fin, le centre d'accueil et de vie de l'Aérium reprend du service en accueillant un stage de chant pendant une semaine, qui mobilisera une bonne partie des espaces communs disponibles. L'opportunité pour nous de quitter temporairement le lieu, pour aller prendre soin de nos liens familiaux et amicaux en Isère et en Savoie avant les fêtes. Si nous nous réjouissons de ces retrouvailles, une boule au ventre accompagne pourtant notre trajet retour. À notre arrivée sur cet écolieu, nous imaginions rester au plus 2 à 3 semaines avant de prendre route pour le sud de l'Espagne, à la recherche de températures hivernales plus douces. Hier, nous nous sommes réveillés, toujours à l'Aérium, sous 10 cm de neige au milieu des châtaigniers cévenols… Oui, il faisait froid à l'extérieur, et pourtant nous n'avions pas bougé. Pourquoi ??? En par

Pourquoi en somme nous là ?

En ces temps de confinement, place à l'introspection. À chaque rencontre, il nous est demandé "qu'est ce qui vous a amené là ?". Et à chaque fois, on bricole une réponse avec les quelques idées qui nous viennent sur l'instant. Et de tous ces échanges, il est peut-être possible aujourd'hui d'en tirer un récit cohérent. Lançons-nous! Jusqu'à la naissance de nos enfants, nous n'avons pas l'impression de nous être posé tant de questions. Ecole, études, boulot, amours et ritournelles et quelques activités annexes pour rendre la vie plus légère. Et puis en 2010, basculement de situation: l'enfant est né ! Nous passons alors à la phase 2: transmission. Ne serait ce que pour vivre ensemble, en tant que parent, il convient de transmettre à ces enfants quelques rudiments… Alors on s'exécute, on répète, 1 fois, 2 fois, dix fois… mais ça ne rentre pas. Et là, soit ça dérape et ça fini par rentrer de façon traumatisante, soit

En cavale…

Notre déplacement par temps de confinement s'est bien passé. Doucement nous glissons vers le sud en quête de quelques degrés supplémentaires.  Nous voici arrivés à l'Aerium, proche du Vigan, dans les Cévennes. Un lieu de vie collective et d'accueil de stages et retraites diverses. En ces temps de cloisonnement, les résidents ont décidé d'ouvrir leurs portes à quelques nomades comme nous, en quête d'un lieu privé ou faire halte et disposer tout de même du minimum vital. Ici la température oscille autours des 8 degrés, déjà bien plus confortables que les 1 ou 2 degrés nocturnes du Puy de Dôme.  L'Aerium fête cette année ses 10 ans ! un collectif de 20 personnes habite toute l'année sur le lieu, une ancienne colonie de vacances désaffectée, qui est doucement réaménagée pour les besoins du groupe et des activités économiques qui participent au financement des rénovations. Ici, l'accent est mis sur les formations et stages accompagnant

Saison 2, c'est reparti !

Nous voici de nouveau hors de nos contrées dauphinoises, direction le Puy de Dôme à Manzat. Halte prévue pour rendre visite une dizaine de jours à notre famille clermontoise. Or tout le monde n'a pas la chance d'avoir un grand jardin en mesure de recevoir une caravane de 7.3m de long sur 5 m de large (auvent compris), et notamment pas notre famille. Du coup, à nouvelles contraintes, nouvel axe de recherche: nous avons exploré cette fois ci le réseau "je prête un bout de mon jardin". Le concept : des privés ayant un espace de terrain disponible, le propose à l'accueil avec ou sans contreparties. C'est ainsi que nous avons investi le terrain de Mathieu un mécanicien baroudeur, installé depuis un an dans un petit hameau de 5 habitants où il rénove seul une vieille bâtisse sur 1.5 hectares de terrain. Ayant lui-même bénéficié d'accueil chez l'habitant lors de ses voyages, il souhaite à son tour mettre à disposition ses espaces, à qui en a besoi

Équipés tout terrain

1 mois que nous étions garés à Crossey, et que nous consacrons une bonne partie de notre temps à construire notre sérénité à venir : Trouver les prochains lieux d'accueil, investir dans un 4×4 pour tracter notre maison en terrain accidenté, capter et stocker l'énergie solaire pour accroître notre résilience énergétique. C'est ce dernier sujet que j'ai envie de développer dans cet article car il m'a passionné.  Depuis maintenant une semaine, nous ne sommes plus raccordés au réseau électrique national. Nos lumières, pompes, ventilation, chargeurs de téléphones et de PCs, puisent leur énergie dans l'astre de feu. Je casse le mythe tout de suite : rien d'écologique là dedans. Une batterie lithium et des panneaux solaires dont l'énergie récoltée ne compensera jamais et de très loin, celle utilisée pour leur production.  Notre but n'était pas là. Il était de s'assurer un peu plus d'autonomie, pour demain pouvoir en cas de besoin s'a